Procédure : s’assurer de l’accord du chef d’établissement, et de celui des professeurs concernés, qui seront invités à jouer le jeu, c’est-à-dire à accueillir « l’intruse » dans leur classe et à lui céder la place durant 10 à 15 mn sans prévenir les élèves. Après le passage de l’artiste, les enseignants peuvent consacrer un moment pour parler de ce qui s’est passé.

Programme : Les trois premières heures de la matinée sont consacrées aux interventions non-stop de la conteuse dans 10 classes de l’établissement, la dernière est réservée à une discussion avec les élèves motivés et disposés à poursuivre le projet : soit une classe avec un professeur, soit un club de lecture avec la ou le documentaliste.
Elle se passe souvent au CDI. L’idéal est d’avoir 2 élèves par classe des différents niveaux, cela permet de mélanger des âges, échanger des paroles, découvrir des histoires nouvelles, discuter du spectacle vivant, etc... La documentaliste et les enseignants disponibles à cette heure-là peuvent être présents.

Des réponses aux questions posées par les enseignants
à la conteuse Marie-France MARBACH

• Quelle attitude faut-il avoir quand vous entrez dans la classe ? Le mieux est d’être le plus naturel possible même si vous savez qu’une irruption contée va vous interrompre, la surprise doit être totale.

• Quelle est l’activité la plus favorable au moment où vous entrez dans la classe ? J’évite le tout début d’un cours (les cinq premières minutes) pour permettre la mise en place de la classe. Ensuite l’effet le plus marquant pour l’écoute se produit si ma parole peut rebondir sur celle de l’enseignant. Il est donc préférable que j’entre dans un cours où le professeur parle, plutôt que lors d’un devoir écrit ou d’une interrogation d’élève.

• Dans quel niveau et quelle matière votre intervention est elle souhaitable ? Le conte est au programme des 6ème cela est un fait mais je dis des contes, des récits et des nouvelles adaptés à la matière et au niveau de n’importe quel cours (en dehors de l’éducation physique, le gymnase n’étant pas un lieu facile pour prendre la parole ; il est difficile aussi d’intervenir en informatique quand les élèves sont devant les écrans)

• En dehors de l’enseignant qui donne le cours, est-il possible d’assister à une séance ? Oui, si la personne s’installe au fond de la classe dès le début du cours.

• Que dire lorsque vous êtes partie ? Les réactions changent suivant l’histoire : silence, rire, soulagement... L’enseignant peut rebondir sur ce qui s’est passé pour élargir le débat sur l’appétence pour la lecture, le désir d’aller voir des spectacles vivants, l’initiation à la prise de parole, ou simplement sur l’histoire elle même. Pour les cours avant la récréation, il est important de demander aux élèves le secret de l’opération jusqu’à 12h00. Proposer à la classe de choisir (ou tirer au sort) 2 élèves pour la rencontre avec moi durant la 4ème heure de la matinée).

• Pourquoi cette rencontre et que s’y passe t’il ? Elle se passe souvent au CDI. L’idéal est d’avoir 2 élèves par classe des différents niveaux, cela permet de mélanger des âges, échanger des paroles, découvrir des histoires nouvelles, discuter du spectacle vivant, etc... La documentaliste et les enseignants disponibles à cette heure-là peuvent être présents.

Important à prévoir

• Pour un bon déroulement, l’envoi préalable du planning avec l’heure, la salle, la matière, le niveau, le nom de l’enseignant au moins une semaine avant la date.

• Sur place, l’accompagnement de la conteuse dans la matinée pour trouver rapidement les lieux et gérer les éventuels bruits de couloir. Pour garder la discrétion, Marie-France retourne à la salle des professeurs entre chaque heure.