Dans un piano-bar en fin de nuit, un homme amoureux des mots s’aventure dans ses souvenirs théâtraux et convoque les grands personnages à sa table. Comme un funambule joue avec le vide entre terre et ciel, le comédien jongle avec les trous de sa propre mémoire. À la manière des pianistes de cabaret, le musicien se prête à la fantaisie de l’acteur : « Tu peux me jouer La chanson de Mackie ? », il est aussi source d’inspiration : « Ô rage, Ô désespoir, ça te dit quelque chose ? »