À l’heure où les graminées
réapparaissent
dans les jardins des villes
et les coquelicots
au bord des champs,
le galop de l’urgence
nous incite à voir
dans l’invisible
les lois de la nature.
À être plus attentif encore
à ceux qui ont
les pieds opposés aux nôtres,
à accueillir les rêveurs
et à croire encore
qu’il n’est pas trop tard.
Il reste toujours
du bon grain à moudre
et nous pouvons partager
avec amour et conviction
nos condiments, nos épices
et nos histoires.
Marie-France Marbach