« Raconter c’est résister » : Luis Sepùlveda
L’invasion de la grande turbulence
nous a subitement séparés
les uns des autres.
Il a fallu prendre le temps,
remettre les pendules à l’heure,
fuir la futilité
et donner du sens
à nos valeurs.
La religion du progrès
a été ébranlée,
vivre virtuellement
ne nous a pas suffi.
Nous rêvions ardemment
de nous rassembler à nouveau
pour partager nos émotions
avec les autres humains.
Cette édition du festival,
préparée avec amour
pendant le confinement
a le projet fou
de juguler nos peurs,
faire revenir le soleil
et chanter la vie !
Marie-France Marbach