Les « Zàlarue », comme les appelle avec mépris le concierge de l’immeuble d’à côté : artistes en panne d’avenir et talents en devenir, tagueurs de murs ou doux musiciens,
grandes gueules et gueuses d’amour, enfants de tous et ex-dame d’atours, militants en révolution permanente et rois de la débrouille, sans oublier les chiens perdus… Des personnages permanents, d’autres de passage… Forts ou fragiles, certains sont là par choix – qu’ils disent, du moins ! – d’autres y fuient la solitude, les galères diverses, ou plus simplement tombent sous le charme. Amédé Loyal, clochard céleste,
règne sur ce petit monde et l’entraîne un jour à pousser un coup d’gueule, en chansons bien sûr ! Le Cabaret des Gueux se prépare...
Un coin de résistance et d’indignation où l’on refait le monde en chantant, sans se bercer d’illusions mais avec conviction, une communauté anticonformiste chaleureuse
et solidaire : la créativité contre l’exclusion sociale. Des passants passent et s’approchent, sensibles à l’énergie du groupe et au sens de ce qui se dit et se chante… Sonorités en tous genres, qui en séduisent certains et en dérangent
forcément quelques autres… Contre la violence ordinaire, violon, accordéon, guitare, percussions de fortune et des voix qui s’élèvent…